Pour moi, je connais 2 système bien différents. Le plus ancien consiste à utiliser une partie du nombre de cylindres du moteur et de les alimenter avec de l'air comprimé (au préalable par le moteur lui-même) ou une source auxiliaire. Par exemple: les vieux "Beaudoin" des rouleaux compresseur ou des péniches, voir de locotracteurs, démarraient ainsi et il ne fallait pas se louper, car des 60 (ou 30) bar à disposition dans la bouteille étaient vite épuisés.
Mais j'ai aussi vu utiliser des démarreurs auxiliaires, que l'on peut aussi installer à demeure, type <<Formule I>>. J'ai compris que ça fonctionnait comme des visseuses-dévisseuses que l'on utilise dans les ateliers. Ceci sans l'effet choc de blocage-déblocage. Il s'agit de moteur rotatif, à palettes. Caterpillar avait la particularité d'adjoindre derrière leurs gros moteurs, un plus petit à essence que l'on "lançait" à la corde; lorsqu'il était bien chaud, ses gaz avaient également chauffé les chambres de combustion, au passage. Ensuite on "crabottait" le pignon d'attaque sur la couronne de démarreur. Un coup de gaz, quelques toussées et le diesel était lancé. Si ce n'était pas le cas, on recommence l'opération, sans risque d'épuiser batterie ou bouteille d'air. Seul le conducteur transpire...

On peur en reparler.
Salut.